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Ce que la vie m’a appris — et pourquoi je suis devenue celle que je suis


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Il m’a fallu tomber pour me relever. Il m’a fallu me perdre pour me rencontrer. Il m’a fallu quitter ce qui m’était familier pour enfin exister.

Et ce chemin-là, personne ne me l’a tendu. Je l’ai creusé à mains nues, pierre après pierre, larme après larme.


Une enfance sans repères

J’ai longtemps cru que ce que je vivais était “normal”.Mais comment en aurait-il été autrement ? Quand on grandit dans une famille où l’amour est conditionnel, la parole une arme, la présence une menace… on finit par s’adapter pour survivre.

Chez moi, l’instabilité était la norme. L’humiliation, silencieuse mais constante. La peur, toujours là, tapie dans un coin. Il fallait se méfier, se contenir, se taire. J’ai appris à marcher sur des œufs, à deviner les humeurs avant qu’elles n’explosent, à gommer mes émotions, mes besoins, mes élans.

Très vite, j’ai développé une capacité presque surnaturelle à capter les non-dits, les tensions, les failles chez les autres. Mais ce don, dans ce contexte-là, c’était un piège. Une hypersensibilité sans refuge. Car ce que je percevais, je ne pouvais ni le nommer, ni le partager. On me faisait douter de tout, surtout de moi. Alors j’ai fini par m’éloigner de moi-même, pour mieux coller à ce qu’on attendait de moi : que je me taise, que je m’éteigne.


Une vie bien remplie… mais vide à l’intérieur

Alors, plus tard, j’ai “fait ce qu’il faut”. J’ai coché les cases. Une famille. Une maison. Une carrière dans la communication, en tant que graphiste indépendante. Pendant 15 ans, j’ai collaboré avec de belles entreprises. J’étais compétente, investie, “tout allait bien”.

Du moins, en apparence.

À l’intérieur, je n’étais plus qu’une silhouette. Je vivais comme un fantôme dans une vie qui ne vibrait pas. Je m’étais perdue dans les rôles qu’on attendait de moi : celle qui assure, qui gère, qui sourit, qui ne dérange pas.

Et dans mon couple, c’était pire encore. Une relation marquée par la domination, le contrôle, l’isolement. Pas de coups, non. Pas de cris. Juste une violence subtile, insidieuse, constante. Une forme d’étouffement lent, comme une camisole invisible. Pendant longtemps, j’ai cru que c’était moi le problème. Puis un jour, j’ai compris. Et là, il m’a fallu du courage. Des années, en vérité.


Le jour où j’ai choisi la vie

Me séparer du père de mes enfants a été un séisme. Un effondrement. J’ai tout perdu : mes repères, mes meubles, mes illusions.

Mais dans ce vide immense, un espace s’est ouvert. Celui de ma reconstruction.

J’ai fait un choix que peu comprennent : Couper les liens avec ma famille d’origine. Non pas par vengeance. Mais par nécessité vitale. Parce que dans ce système-là, je ne pouvais pas respirer. Parce que chaque tentative de m’émanciper était vécue comme une trahison. Ce fut l’un des choix les plus douloureux, mais aussi les plus libérateurs de ma vie. J’ai pu, enfin, poser les premières pierres d’un socle nouveau, solide, à mon nom.


La rencontre avec mon corps et mes racines

C’est à ce moment-là que la kinésiologie est entrée dans ma vie. Comme une main tendue. Un espace sûr. À chaque séance, je récupérais un morceau de moi. Je mettais des mots, des larmes, de la compréhension sur ce qui m’avait construite — et abîmée.

J’ai découvert que nos émotions refoulées s’impriment dans le corps. Que nos douleurs viennent parfois de très loin. Et que la transformation est possible. Profondément. Doucement. Même quand on pense que tout est foutu.

Puis les constellations familiales m’ont permis de faire un pas de plus. De voir ce que je portais qui ne m’appartenait pas. Des loyautés invisibles. Des fardeaux transgénérationnels. J’ai compris que je n’étais pas folle. Juste héritière d’une histoire qui ne m’avait pas été racontée. Alors j’ai décidé de m’en libérer.


La mort d’un père… et une renaissance

Et puis, il y a deux mois, une nouvelle secousse. Le décès de mon père de cœur.

Il n’était pas mon père biologique. Mais c’est lui qui m’a regardée avec amour. C’est lui qui m’a vue, soutenue, encouragée, accueillie. C’est lui qui m’a offert la permission d’être, tout simplement. Avec lui, j’ai goûté à la sécurité, à la tendresse, à la paix. Des sensations que je n’avais jamais connues, enfant.

Sa mort m’a bouleversée. Mais elle a aussi été un pivot. Une bascule vers quelque chose d’encore plus essentiel.

En le perdant, j’ai compris que tout ce qu’il m’avait transmis était en moi. Et que c’était maintenant à moi de faire vivre cet amour-là, en le transmettant à mon tour. Dans mes accompagnements. Dans ma manière d’être. Dans mes choix.


Aujourd’hui, je ne suis pas une accompagnante “idéale” formatée. Je suis une femme debout, après être tombée. Je suis une femme vraie, entière, reliée.


Je vous accueille avec ce que je suis : - Mon parcours cabossé - Mes douleurs traversées- Mes transformations profondes - Mes outils puissants : kinésiologie, constellations familiales, libérations émotionnelles et symboliques.


Je vous accompagne à :

- Vous libérer de ce qui vous enferme

- Remettre du mouvement là où c’est figé

- Retrouver votre puissance là où vous l’aviez oubliée

- Vous reconnecter à ce que vous êtes, profondément.


Je travaille avec les corps, les mémoires, l’énergie, les émotions, les lignées…Avec douceur. Avec clarté. Avec cœur.


Si mon histoire résonne en vous… c’est peut-être le bon moment pour venir vers vous. Pour vous remettre au centre. Pour enfin dire OUI à votre vie. Je vous propose un accompagnement sur-mesure, sensible et solide. Un espace pour souffler, déposer, transformer, renaître.

Pour ce “oui” profond à la vie, à votre puissance, à votre lumière.


 
 
 

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