Les blessures d’enfance et les relations toxiques : quel lien ?
- Marianne Muguet
- 24 févr.
- 4 min de lecture

Nos premières expériences de vie laissent une empreinte indélébile sur notre manière d’aimer, de nous attacher et de nous positionner dans nos relations. Lorsqu’une blessure d’enfance reste ouverte, elle influence inconsciemment nos comportements et nos choix, nous poussant à revivre les mêmes scénarios douloureux.
Pourquoi ces blessures nous enferment-elles dans des relations toxiques ? Comment briser ce cercle infernal et reconstruire des liens plus sains ? Découvrons ensemble les mécanismes qui nous influencent et comment s’en libérer.
1. Les blessures d’enfance : des empreintes invisibles mais puissante
L’enfance est une période fondatrice où nous développons notre perception du monde et notre rapport aux autres. C’est à travers les interactions avec nos parents, notre famille et nos figures d’attachement que nous apprenons ce qu’est l’amour, la sécurité et la valeur que nous avons à leurs yeux.
Si ces interactions sont marquées par la douleur, l’abandon, l’humiliation ou la trahison, elles laissent des blessures profondes qui continuent d’agir en nous, souvent à notre insu. Parmi les blessures les plus courantes, on retrouve :
🔹 La blessure de rejet : Vécue lorsque l’enfant ne se sent pas accepté tel qu’il est. À l’âge adulte, cela peut conduire à la peur du conflit, à l’auto-sabotage ou à la fuite dès qu’une relation devient intime.
🔹 La blessure d’abandon : Se développe lorsqu’un enfant ne reçoit pas l’attention ou la présence affective dont il a besoin. Il peut alors devenir dépendant affectivement, s’accrochant à des relations toxiques par peur de la solitude.
🔹 La blessure d’humiliation : Se manifeste lorsque l’enfant est rabaissé ou moqué. Cela peut donner naissance à des relations où la personne se met constamment en retrait ou accepte d’être maltraitée, pensant ne pas mériter mieux.
🔹 La blessure de trahison : Se crée lorsqu’un enfant se sent trahi par un parent ou une figure d’attachement. Il peut alors développer une hypervigilance dans ses relations, recherchant un contrôle excessif ou attirant des partenaires manipulateurs.
🔹 La blessure d’injustice : Survient lorsque l’enfant ressent une forme d’inégalité ou d’incompréhension. Cela peut entraîner une rigidité émotionnelle et des difficultés à exprimer ses besoins.
Ces blessures, si elles ne sont pas guéries, influencent fortement notre façon d’aimer et de nous laisser aimer.
2. Pourquoi ces blessures nous poussent-elles vers des relations toxiques ?
Nos blessures non résolues agissent comme des filtres qui modifient notre perception des relations. Plutôt que de choisir consciemment un partenaire ou un entourage bienveillant, nous sommes souvent attirés par des personnes qui viennent réactiver ces blessures, car elles nous sont familières.
Quelques exemples concrets :
➡️ Une personne souffrant d’abandon peut inconsciemment rechercher des partenaires distants ou indisponibles émotionnellement, car cela réactive ce qu’elle a connu enfant. Elle peut également accepter des comportements destructeurs par peur d’être seule.
➡️ Quelqu’un ayant vécu de la trahison peut être attiré par des personnes manipulatrices, en espérant « réparer » la blessure initiale et prouver qu’il peut enfin être digne de confiance.
➡️ Une personne qui a grandi dans un environnement où elle était rabaissée peut inconsciemment choisir des relations où elle n’est pas valorisée, car cela conforte une croyance intérieure de ne pas mériter mieux.
Dans ce schéma, la souffrance devient une sorte de « normalité ». On peut même se sentir coupable à l’idée de quitter une relation qui nous fait du mal, car on a appris à associer amour et douleur.
3. Comment rompre ces schémas répétitifs et guérir ses blessures ?
La première étape vers la libération est la prise de conscience. Se poser les bonnes questions permet de mettre en lumière ces schémas :
Ai-je l’impression de revivre les mêmes relations encore et encore ?
Suis-je attiré(e) par des personnes qui me font du mal ou me dévalorisent ?
Ai-je du mal à poser des limites par peur du rejet ou de l’abandon ?
Suis-je dans une relation où je me sens étouffé(e), rabaissé(e) ou manipulé(e) ?
Une fois cette prise de conscience faite, voici quelques pistes pour amorcer la guérison :
✔ Travailler sur ses croyances limitantes : Remettre en question les idées reçues héritées de l’enfance (ex. : « Je ne mérite pas d’être aimé(e) », « Si je pose des limites, on ne m’aimera plus »).
✔ Apprendre à poser des limites : Oser dire non et affirmer ses besoins sans culpabilité.
✔ Sortir du rôle de sauveur : On ne peut pas guérir quelqu’un d’autre à notre place. Il est essentiel de se recentrer sur soi et de ne plus chercher à sauver ceux qui nous font du mal.
✔ Se reconnecter à soi-même : Apprendre à s’écouter, à comprendre ses émotions et à cultiver l’amour de soi.
4. Un accompagnement pour se libérer et se reconstruire
Guérir une blessure d’enfance ne se fait pas du jour au lendemain. C’est un chemin intérieur qui demande du temps, de la bienveillance et parfois un accompagnement extérieur pour aller en profondeur.
C’est pourquoi je vous propose un accompagnement bienveillant pour vous aider à comprendre ces schémas, les déconstruire et vous libérer des liens qui vous retiennent dans des relations toxiques.
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